Type d’entraînement cérébral et orthodontie

Serrer ou grincer des dents : un réflexe souvent inconscient, mais lourd de conséquences.
Le bruxisme est l’habitude de grincer ou serrer les dents, souvent inconsciemment, particulièrement durant le sommeil. Il peut entraîner des douleurs musculaires, des troubles de l’ATM, une usure dentaire, voire des maux de tête persistants.

Comment le neurofeedback peut contribuer à soulager le bruxisme :

• Gestion du stress et de l’anxiété
  Le stress est l’un des principaux déclencheurs du bruxisme.
  Le neurofeedback aide le cerveau à adopter des schémas d’activité plus calmes et stables, ce qui peut réduire le bruxisme induit par le stress ou l’anxiété, notamment en période de sommeil.
• Amélioration de la conscience corporelle
  L’entraînement cérébral peut aider à développer une meilleure perception des tensions musculaires, notamment au niveau de la mâchoire.
  Cela peut être particulièrement utile pour identifier et relâcher le serrement des dents en journée (bruxisme diurne).
• Autorégulation du cerveau pendant le sommeil
  Le bruxisme nocturne est plus difficile à contrôler car il survient pendant les phases de sommeil. Le neurofeedback peut stabiliser les cycles du sommeil, réduire les micro-réveils et favoriser un sommeil plus profond et plus réparateur, limitant ainsi les épisodes de grincement.

Le neurofeedback est une approche complémentaire, particulièrement adaptée lorsque le bruxisme est d’origine émotionnelle.
Il aide à apaiser les tensions, à améliorer la qualité du sommeil et à renforcer la conscience corporelle — des éléments clés pour réduire l’intensité et la fréquence des épisodes de bruxisme.

Revenir à une respiration nasale naturelle pour améliorer la santé et le bien-être global.
La respiration buccale, surtout lorsqu’elle devient chronique, peut avoir de nombreuses conséquences sur la santé bucco-dentaire, le sommeil, la croissance oro-faciale et même la posture. Elle est souvent liée à des déséquilibres fonctionnels mais aussi à des facteurs émotionnels et neurologiques.

Comment le neurofeedback peut contribuer à corriger cette habitude :

• Gestion du stress et de l’anxiété
  Le stress favorise une respiration rapide, superficielle et souvent buccale — notamment durant le sommeil.
  Le neurofeedback aide à réguler l’activité cérébrale associée au stress, favorisant un état de détente propice à une respiration nasale plus naturelle.
• Amélioration de la conscience corporelle
  En entraînant le cerveau à mieux percevoir ses propres signaux internes, le neurofeedback peut renforcer la conscience du schéma respiratoire et favoriser une correction active de la respiration.
• Troubles du sommeil associés
  La respiration buccale est souvent un symptôme ou un facteur aggravant des troubles du sommeil.
  En améliorant la qualité du sommeil, le neurofeedback réduit l’agitation nocturne, ce qui peut aider à limiter la respiration buccale durant la nuit.
• Entraîner des états cérébraux spécifiques
  Si la respiration buccale est plus fréquente dans certains états mentaux (stress, anxiété), le neurofeedback peut réorienter l’activité cérébrale vers des schémas plus calmes, ce qui pourrait indirectement favoriser la respiration nasale.

L’entraînement cérébral est utilisé en complément du protocole ROFE, notre rééducation fonctionnelle globale.
Ce protocole corrige la respiration buccale en renforçant les muscles de la langue, des lèvres et du visage.
Le neurofeedback vient en soutien, améliorant la concentration lors des exercices et réduisant les facteurs de stress qui entretiennent la respiration buccale.

Quand la douleur du visage, de la bouche ou de la mâchoire devient chronique, il est essentiel d’agir en profondeur.
Les douleurs orofaciales peuvent avoir de multiples origines :
• troubles de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM)
• tensions musculaires
• douleurs dentaires ou nerveuses
• bruxisme ou habitudes inconscientes liées au stress

Comment le neurofeedback peut vous aider :

• Modulation de la douleur chronique et des migraines
  L’entraînement cérébral agit sur les zones du cerveau impliquées dans le traitement de la douleur. Il peut réduire l’intensité de la douleur perçue, en particulier dans les cas de douleurs persistantes ou invalidantes.
• Réduction des tensions musculaires
  Les muscles du visage et de la mâchoire, lorsqu’ils sont contractés en permanence, sont une cause fréquente de douleurs. Le neurofeedback favorise un relâchement profond, soulageant ainsi les tensions responsables de douleurs orofaciales ou liées à l’ATM.
• Gestion du stress et de l’anxiété
  Le stress augmente les douleurs, aggrave le bruxisme, et pousse au serrement des dents. En entraînant le cerveau à retrouver un état calme, le neurofeedback peut indirectement diminuer l’intensité des douleurs induites par le stress.
• Amélioration du sommeil = meilleure récupération
  Un sommeil réparateur est indispensable pour mieux tolérer la douleur chronique. En améliorant la qualité du sommeil, l’entraînement cérébral aide l’organisme à mieux récupérer et à réduire la douleur globale.

Nous utilisons l’entraînement cérébral en complément d’une rééducation fonctionnelle, associée aux recommandations établies avec nos collègues spécialistes (chirurgiens-dentistes, kinésithérapeutes, orthophonistes, etc.).

⚠️ Si vous souffrez de douleurs orofaciales, il est essentiel de consulter un professionnel de santé spécialisé (chirurgien-dentiste spécialisé en douleurs orofaciales, neurologue, médecin). Un diagnostic précis permettra de construire un plan de traitement adapté, pouvant inclure des médicaments, des gouttières, de la physiothérapie ou des injections.

La qualité de votre sommeil détermine votre santé et votre bien-être.

Le manque de sommeil ou un sommeil de mauvaise qualité affecte non seulement la santé physique et mentale, mais impacte aussi profondément notre concentration, notre humeur et nos relations interpersonnelles.

Comment le neurofeedback peut vous aider :

• Régulation de l’activité cérébrale
  L’entraînement cérébral apprend à votre cerveau à produire des ondes cérébrales propices à un sommeil réparateur (ondes delta et thêta), tout en réduisant celles liées à l’éveil et à l’agitation (ondes bêta excessives).
• Réduction de l’hypervigilance et des micro-réveils
  Beaucoup de personnes ayant des troubles du sommeil présentent une activité cérébrale excessive au moment du coucher. Le neurofeedback favorise des ondes relaxantes (alpha et thêta), facilitant ainsi l’endormissement et réduisant les réveils nocturnes.
• Amélioration de la relaxation
  En stimulant les ondes plus lentes, l’entraînement favorise un état de calme intérieur, idéal pour s’endormir et rester endormi toute la nuit.
• Gestion des troubles associés
  L’insomnie est souvent liée à l’anxiété, au stress ou à la dépression. Le neurofeedback agit aussi sur ces facteurs, en régulant l’activité cérébrale qui leur est liée — pour un impact global sur votre qualité de vie.

Ce que disent les études :

• Insomnie
  De nombreuses recherches montrent que le neurofeedback améliore la qualité du sommeil, réduit le temps d’endormissement, diminue les réveils nocturnes et augmente la profondeur du sommeil.
• Autres troubles du sommeil
  Des études préliminaires suggèrent également des bénéfices prometteurs pour des pathologies comme le syndrome des jambes sans repos.

L’entraînement cérébral s’intègre idéalement dans une approche globale : hygiène de vie, rythme régulier, gestion du stress et accompagnement personnalisé.